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Toutes les études s’accordent à dire que les écrans non-interactifs (télévision et DVD) n’apportent rien de positif aux jeunes enfants, mais qu’ils peuvent au contraire avoir des effets négatifs (prise de poids, retard de langage, déficit de concentration et d’attention…).

Les tablettes peuvent quant à elles apporter un support à l’éveil cognitif du bébé, mais de façon pas plus efficace qu’une table de jeu, des cubes colorés ou une peluche : c’est avant tout l’interaction que l’enfant avec l’adulte qui développera ses sens. De même que la présence d’un poste de télévision dans la chambre de l’enfant est à proscrire.

 » De 2 à 3 ans, l’exposition passive et prolongée des enfants à la télévision, sans présence humaine interactive et éducative, est déconseillée. Plus tard, la présence de publicités sur les écrans, et à l’intérieur même des programmes, à un âge où l’enfant ne peut pas clairement les distinguer, brouille ses repères et peut l’inciter à une attitude tyrannique vis-à-vis de ses parents : il est préférable que la publicité soit proscrite des programmes pour enfants, tout comme il est préférable que l’enfant ne soit pas utilisé dans des publicités de produits destinés aux adultes.  » – Source : « L’enfant et les écrans, un avis de l’académie des sciences »
A cet âge, il est important de voir les jeux vidéo comme un support de jeu familial occasionnel, tant qu’il n’est pas seul devant son écran. Avant 6 ans, la possession d’une console ou tablette personnelle présente plus de risques que d’avantages.

Vous pouvez tout de fois évaluer au cas par cas un temps d’usage seul rigoureux, sous condition de ne pas cumuler un temps d’écran (télévision, ordinateur, tablette…) excessif aux dépens d’autres activités.

Chaque enfant est unique et a besoin d’apprendre et s’essayer à son rythme, vous pouvez tout de fois commencer l’initiation à l’autorégulation à partir de 3 ans : accompagner l’enfant devant les écrans et l’inviter à parler de ce qu’il voit à l’écran est plus que conseillé et très positif pour son développement afin de prévenir des dérives à l’adolescence.
La publicité sur les écrans et dans les programmes est nocive pour l’enfant : elle influence son comportement en créant le besoin superficiel alors qu’il n’a clairement pas l’âge pour les distinguer. Mais des solutions existent, comme la constitution d’une vidéothèque familiale, pour échapper aux pages de publicité. Sur Internet, des modules sur les navigateurs peuvent aussi bloquer les accès des sites aux régies publicitaires.
Quand bien même la culture numérique va grandissante, favoriser le multi-support et aller vers un « métissage » entre le livre et l’informatique ne peut qu’être profitable pour l’enfant, améliorant même ses rapports avec les deux cultures, traditionnelle et récente.
Il est important, après que votre enfant ait eu une activité liée au numérique (jeux vidéo, films, réseau sociaux…), de parler avec lui de ce qu’il a fait, de ce qu’il a vu ou de ce qui l’intéresse dans cette activité. Cela vous permettra à vous -adulte- de mieux comprendre l’intérêt que porte votre enfant aux supports multimédia, et aux enfants de réagir et relativiser sur ce qu’ils ont fait ou vu sur les écrans.

Avec un temps d’écran raisonné, un accompagnement de l’adulte dans ses activités et un échange autour de ses pratiques, vous pourrez créer un cadre de développement serein pour votre enfant.

À  13 ans, l’age légal pour ouvrir un compte sur un réseau social, il est normal que votre enfant cherche à gagner en indépendance et autonomie. L’arrivée sur les réseaux sociaux est tout à fait normale et se doit d’être accompagnée par un adulte, au moins dans les premiers pas.

Toutefois, il est important pour les parents de ne pas pénétrer dans cet espace d’expression personnelle de l’enfant, sous peine de le brider inconsciemment, l’empêchant d’évoluer pleinement sur ce support. En revanche, permettre à l’enfant d’accéder durant un délai raisonnable sur les réseaux sociaux depuis l’ordinateur familial, l’interroger et s’intéresser à ses activités sur les écrans est un bon moyen d’accompagner l’enfant, tout en respectant son espace privé et en conservant un rapport de confiance. Car c’est cette confiance qui l’aidera à évoluer.

Chaque enfant est différent, et même si le numérique prend une place de plus en plus importante dans nos vies, il n’y a aucune obligation à s’y intéresser. Cela prouve même que votre enfant est résilient face à l’influence de ses pairs sans pour autant se couper de la société. Une autre activité ou passion développera tout aussi bien son rapport social avec les autres.